Trekking en montagnes ou ma nuit avec les ours (1er WE)

Jeudi vendredi rien de bien spécial, internet capote suite à l'orage violent de mercredi, internet est de nouveau suspendu. Je tourne en rond dans l'appartement en essayant de préparer au max le retour de la connexion. Comptabilité, budget, rapport d'activités, etc...

Vendredi ma décision est prise, je pars avec Nona et Ovidiu en camping/trekking dans la montagne roumaine. Premier souci, l'équipement. J'ai pas de chaussures, pas de bouffe, pas de sac, pas de vêtements. hum... Ovidiu me prête un polar. Je prend mon sac de pc portable (super) et on va acheter de la bouffe au marché (pas de viandes car les animaux la sente à distance) ainsi qu'une paire de basket bon marché (15€).

Le marché ( oui un marché quoi...)

Moué, je suis quand même pas super équipé... On pars avec nos sacs en taxi puis métro jusque chez la soeur de Ovidiu et son copain (le chauffeur). Au passage j'hérite d'un vrai sac de trekking bien que trop petit avec des lannières qui font mal, mais c'ets déjà mieux que mon sac de pc.

Fan de tétris : 6 sacs et 5 personnes dans une voiture

Route et logement chez le 6ème membres de la cordée à fosciani, près de Buzeau (zavez qu'à chercher sur une carte). Le lendemain on commence le périple à 11.00 depuis une cascade à une heure de là.

La dite cascade


Ovidiu & Nona (mes logeurs)


C'est carte postale dès le départ en fait

Donc ca commence soft, un beau chemin et tout

"Toi aimer vivre ? toi pas passer !"

Un des nombreux panneaux nous avertissant que y a des animaux carnivores pas forcément gentils dans la réserve. Plus loin, ce sera pour marquer l'accès interdit que nous enprunterons bien sûr, ce sera aussi le dernier signe de civilisation. Vous reconnaitrez mes frères ours, présents en nombres (et aussi les plus dangereux), mes confrères linx et les bon vieux loups sauvages. Ceci explique que nous n'avons pas pris de viande avec nous et qu'il s'agira d'être prudent. Vous imaginez que ma motivation à passer deux jours la dedans n'a pas flanché du tout en voyant ça ! Mes jambes n'ont pas tremblés et c'est dans un rire tonitruant avec un torse bombé que je franchissais d'un pas volontaire la barrière du danger. (mais oui...)

Fini de rire, ça commence à grimper dans la rocasse. Ca ne fera qu'empirer...

Bien qu'on voit la lumière au bout du tunnel, il n'en est rien. Il symbolise très exactement la porte de l'enfer et le début de la souffrance.

Une des assez nombreuses et pénibles traversées de rivières. Vu qu'on longe le lit, c'est souvent la même en plus. Le plus lourd, c'est de devoir enlever ses chaussures 3 fois dans la demi-heure et de se geler les pieds. Enfin, ça soulage les cloques.

Je sais pas si ça se voit, mais je vous garanti que c'est de la grimpette de compet'

Mais ça vaut la peine !

nice, isn't it ? et c'est que le début

La petite cabane dans la prairie. On ne le sait pas encore mais on va y passer la nuit !

Bon j'en reste la pour le moment car j'ai autre chose à faire.
A venir : on se paume, traces d'ours, bivouak et nuit blanche, on repart, ascension d'une montagne, descente et retour.

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