oui je sais c'est bien vide

Mais bon, la première semaine j'ai fait la fête avec les ours en montagnes.

La deuxième on est allé au twice et on peux pas prendre de photos sous peine de matraquage à la roumaine.

Et la pour le troisième week end j'avais un hypothétique plan pour filer jusque qu'à la côte pour une liberty parade on the beach mais ça c'est pas concrétisé.

Sinon avec sam (un belge), on se bourre de temps en temps la gueule à la motoare. Ce qu'on a encore fait hier et ce soir on se tente le fire club. c'est tout petit mais y a de la vraie musique.

Les Mici (mitchi)


Ces petites saucisses (faut bien donner un nom) sont assez grasses et leur goût est assez mitigé. Perso j'ai englouti ! miam

Les canadiens sont super bien implantés


Celle-la, elle est pour toi François

Les carrefours sont indiqués

Si si cherchez, y a une vanne !

La pub est fort présente à bucarest

Parfois en taille

Parfois en nombre

URSUS un bière d'homme, heu non... d'OURS !

Ici, l'Ours est traité à sa juste valeur !

Jusqu'à produire une bière à son image. C'est une honte, je ne l'ai pas encore goûtée !

Les pieux roumains (pas les piquets hein)

Les Roumains sont à 80 % orthodoxes (il parait).

Chaque fois qu'ils passent devant une église, les roumains croyants font 3-4 signes de croix.
Il est très courant de voir cette pratique dans le bus ou dans la rue.

bande de veaux !

comme je m'en doutais, la culture, les beaux bâtiments , les parcs merveilleux, la bouffe etc.

zéro rien

mais parler un coup de nichon, ça hein, ça déchaîne les masses !

notez que c'est pas faux. C'est pas vrai non plus mais c'est pas faux.

Pour tout dire, je suis pas certains de pas être traumatisé à vie, enfin dès que je pourrais, je posterais des photos.

Pour vous rendre compte pensez que vendredi dernier, j'étais au twice.
http://www.twice.ro/ --> galerie photos 20/7/07.....

Les roumaines

Oui ho ben ça va hein ! Je vous vois là avec vos têtes de gamins devant une usine de bonbons.

Oui BIEN SUR, je vais en parler. Le sujet est à peu près inévitable de toute façon.

Seulement je vous préviens, je livrerais pas tout comme ça d'un coup. c'est un post important qui doit se construire, s'alimenter, se perfectionner. Puis je vais devoir (tâche ingrate) faire de la recherche poussée sur le terrain, essayer de capturer l'essence même de cette formidable espèce, ramener les clichés les plus pédagogiques possibles. C'est un tâche lourde mais pour vous, oui pour vous, je vais m'y atteler. Non ne me remerciez pas, c'est tout naturel, c'est dans ma nature généreuse et toujours soucieuse de son prochain.

Intro :

Bon alors pour être bref, OUI. Oui, elles sont jolies comment tout. Oui, elles sont à tomber par terre. Oui, ma santé mentale s'émiette de jour en jour !

Par contre, on peut se poser la juste question de l'origine de ma perte. Je commence à rassembler quelques indices et je tenterais de digresser plus amplement sur le sujet. Mais comment diable ces roumaines damnent-elles la pauvre âme torturée de Xavier ?

I. Etude physionomique de la roumaine
I.I. Les seins lourds

Une première constatation vient très vite au yeux du quidam qui découvre Bucarest : la roumaine à le seins lourd. Bien que non généralisée, on peut dans les prémisses de cette étude dégager une tendance certaine à une surcharge pondérale au niveau poitrinaire de l'espèce. Ceci peut nous permettre de dégager deux sous espèces et ainsi agrémenter notre nomenclature.

Nous distinguerons donc en premier lieu "la roumaine à seins lourd", caractérisée par une poitrine généreuse, en général assez rebondie et ayant un puissant pouvoir hypnotique (ceci est souvent fortement encouragé par les apparats sélectionnés par la femelle mais nous y reviendrons plus tard). Nous pourrons aussi remarquer que cette première sous espèce compte parmi ses membres des heureusement assez rares individus caractérisés par une propension disproportionnée de leurs attributs mammaires à subir agressivement l'attraction gravifique terrestres. Ces individus dit "à seins lourds tombant" trouvent peut-être une raison d'être dans le choix des apparats vestimentaires. Une question nous aborderons plus tard.

La deuxième sous espèce est la "roumaine à seins fermes", caractérisée par une poitrine plus réduite et donc proche de la plus connue moyenne inférieure occidentale. Elle se distingue toutefois de ces congénères occidentales par une absolue rareté de spécimens de type "à seins non lourds tombants" justifiant ainsi le terme "seins fermes" plutôt que "seins non lourds". Une fois de plus, un certain lien peut-être fait avec le choix des apparats vestimentaires, et une fois de plus nous y reviendrons. Si cette sous espèce peut donc se sentir lésée par rapport à la première en terme de volume et de poids, elle pondérera cependant plus l'élément galbe pour arriver à une Utilité( U = satisfaction) similaire.

Au terme de cette première constatation, on peut donc faire la conclusion peut-être abusive que en terme de poitrine, y a pas grand choses à jeter dans la roumaine. Le volume étant inversement proportionelle au galbe, avec toutefois un standard minimum commun assez élevé.

L'on peut résumer ceci avec la formule U = L + G + Gr

où L = un coefficient de lourdeur; G = un coefficient de Galbe et Gr un indicateur moyen de galbe pour l'ensemble de l'espèce dont le but est d'assurer un niveau minimum d'utilité.

I.II Autres éléments physionomiques pertinents

La taille
La taille fine
Le fessier
Les jambes
Le visage (importance de la latinité)

I.III Le choix vestimentaires

L'été est chaud, l'été est chaud. Dans les t-Shirts, dans les maillots !

La roumaine moyenne à un choix dans ses apparats vestimentaires assez judicieux. D'une manière générale, elle s'habillent sexy mais pas vulgaire. Ce que j'ai ressenti personnellement, c'est que les roumaines assume assez bien leur corps. Elles assument leurs qualités (bon ça, c'est pas trop exceptionnel) comme leur défauts. Ce qui donnent des tenues assez éloignées du type "sac à patate". Vous ne trouvez par exemple quasi jamais les caches-culs occidentaux. Vous savez ces pulls faussement noués à la taille ou ces robes par dessus pantalon. Parmi ces apparats, on peut assez vite remarquer quelques tendances.

Comme je l'ai dit, les vêtements larges sont plutôt en minorité par ici. Cela dessert donc bien notre étude physiologique puisque cela supprime statistiquement le biais dit du "superman" (quand l'observateur doit en référer à sa bibliothèque référentiel personnel pour reconstituer la forme sous le drapage masqueur). Autre fait jouant en la faveur de notre étude, la propension au pantalon "tailleur" au détriment du jeans. Le jeans étant connu pour ses redoutables effets illusoires. Ne niez pas femmes de l'ouest, vous en abusez. "L'effet Jeans" que nous autre professionnels de la mate connaissons bien est la sublimation du fessier par la méthode "wonderbra". C'est bien ficelé comme un gigot et ça parait tout beau.

Ensuite, force est de constater que la transparence vestimentaires est à sa juste place ici. Maniée avec élégance, elle laisse apparaître le galbe délicat de ces créatures. Ceci est particulièrement vrai au niveau du buste, où le recours à cet art subtil est à son paroxysme. Oserais-je dire qu'il y a pas que l'art qui est paroxysme ?.

Ceci m'amène directement à vous parlez du buste justement. Comme vous l'aurez compris, si j'en parle ENCORE, c'est qu'il y ici une vraie culture du sein. Pour un amateur confirmé, il va de soit que l'expérience était réellement enrichissante, d'un point de vue scientifique bien sûr. La transparence est réellement bien présente et fréquemment observée. Mais il nous fait encore une fois distinguer deux sous catégories. Il y a les "soutientaires" et les "boobs-ligans".

Le terme "soutientaires" vient d'une compression entre le soutient-gorge français et le supporter anglais. Il signifie celles qui supportent l'emploi d'un soutien-gorge. Ces dernières sont bien connues dans nos région mais ce distingue ici par la transparence de l'enveloppe (t-shirt, pollo, chemises) et le choix de textiles fins.

Le terme "boobs-ligans est une compression des mots boobs (seins en anglais) et hooligans. Il signifie celles qui ont décidé de violemment exploser le moral de l'équipe adverse (les mâles) en ne recourant pas au soutien-gorge. Cette sous catégorie, plus dangereuse car agressive (visuellement) est en proportion minoritaire mais incroyablement plus présente que les espèces de nos contrées (dit counasses).

Que ce soit l'une ou l'autre de ces catégories, l'effet combiné avec le choix des autres apparats est réellement déconcertant. Les roumaines manient toutefois ce mimétisme mannequintissime avec une réelle aisance et une spontanéité enjouante. Peut-être pourrions nous isoler ici quelques gènes responsable de ce qu'on appelle la classe...

Une remarque toutefois sur un endroit particulier où le choix des apparats est singulièrement relevant (hum hum), la piscine. Je ne peux malheureusement pas décrire avec des mots ce que j'y ai vu et mon confrère sam salace et moi restons actuellement encore trop troublés par ce lieu mythique que pour digresser sur le sujet. De, plus le choix des apparats est ici souvent un choix de non-apparats. Nous sommes dans une rubrique qui n'existe que dans ma tête, et le monde s'en porte mieux ainsi.

I.IV Le nombre d'individu

I.V Nightlife

Les danseuses

II. Etude comportementale de la roumaine

II.I L'ouverture

Facilité d'approche
L'occidental est-il bien perçu ?

II.II Le comportement amoureux

romantisme versus bestialité
caractères et hystérie (importance de la paix offerte à homme)


II.III Les performances sexuelles

J'aimerais beaucoup m'investir dans ce domaine... spafacile

J'ai trouvé du brie et de la baguette

Je sais, c'est pas vraiment local tout ça. Mais j'ai ENFIN découvert un supermarché avec une offre un peu plus évoluée que le minimarché du coin de la rue. Je vais pouvoir enfin me mitonner des petits plats dignes de ce nom.

Du coup, j'ai pas résisté :
  • Melon et jambon fumé (suisse) en entrée
  • véritable baguette (le pain est pas mauvais mais se conserve 6 heures)
  • brie président (salive, salive, salive)
  • Pâté (bon le pâté était local mais pas terrible)
Rien d'exceptionnel mais j'étais tellement content de manger un bon vieux fromage avec un bon vieux pain que je me suis dit que ça valait un post. Ceux qui me connaissent savent que le fromage est un vieil ami de l'ours.

C'est pas vraiment typique mais c'était tellement bon !

Et les clims pleuraient


Lorsqu'on se balade le long des façades, ils ne faut pas s'étonner de recevoir très fréquemment quelques gouttes d'eau. Du rez-de-chaussée au derniers étages, les clims tentent de vous refroidir à l'intérieur comme en rue...

Quelques clichés de rues

y a quand même des beaux bâtiments, ces quelques clichés juste en sortant du boulot et en rejoignant la piata Unirii (où je m'enivrerais avec un compatriote jusqu'au soir)

Romanian Athenaeum : 1886, architecte français, construit avec des dons publics


En fait c'est un nouveau building qu'on a fait pousser sur un ancien...
f


Les trottoirs, c'est AUSSI pour les voitures !

Faut faire gaffe à ça l'air de rien. Ca roule sec sur les trottoirs !


Progoane au pomme

Sucré (mais pas la pate) et fourré aux pommes dans ce cas-ci, cela se rapproche du chaussons aux même fruits et c'est assez sympa.

Devant l'université, on vend des livres


Ces grandes armoires se ferment le soir venu et comme elles ont chacunes un portrait de personnes célèbres, ça fait comme une galerie devant l'université.

Le parc Cismigiu

"Le plus populaire des jardins publics bucarestois est Cismigiu ; le plus ancien jardin public de la ville, aménagé entre 1849 et 1856 par l’architecte paysagiste allemand Carl Meyer sur un emplacement, où il y avait une forêt et un étang. Son plan d’eau, ses arbres centenaires mais vigoureux, ses pelouses vertes, agrémentées de parterres de fleurs, lui confèrent un charme inégalable."
Je confirme, ce parc est superbe ! D'une tranquillité reposante, il est un véritable havre de paix en plein centre ville. Idéal pour prendre le soleil, il représente aussi le meilleur moyen de trouver un peu de fraîcheur. Très populaire, on peut y croiser beaucoup de gens, des vieux jouant aux échecs, des amoureux offrant un tour de bateau à leur belle, des groupes de jeunes tuant le temps, des hommes d'affaires s'offrant une pause (mon cas bien sûr !). Le soir, il est encore très fréquenté il y règne une atmosphère de détente et de paix.

Le parc en lui même est constitué de plusieurs chemins reliant toutes sortent de zones aux caractères variés. Le parc compte aussi plusieurs plaines de jeux pour les enfants, des barques que l'on peut louer, des restaurants et cafés et des kiosque où parfois on lieu des concerts. Les premières fois, on ne situe pas toujours de quel côté du parc on se trouve. C'est un peu le "central park" de bucarest et jusque maintenant un de mes endroits préférés.

Très judicieux, il y a des chaises partout

De l'ombre en ces fortes chaleurs

Les grands hommes sont là aussi

Plaine de jeux pour les plus jeunes (ou pas)

L'eau est fort présente dans le parc...

...et tant mieux

Maman les petits bateaux qui vont sur l'eau ...

Le petit pont de bois (ok c'est pas vraiment du bois)

Une des terrasses

La cascade cachée

D'un côté ...

... et de l'autre


Shaorma


Le Shaorma, c'est une sorte de durum local. Dans celui que j'ai bouffé, il y a avait des frites (moué), je sais pas si c'est le cas tout le temps. Sinon, c'est assez légumé et la sauce est plus tomatée que grasse (bien que ça doit puer la calorie). Très bon.

Les cerbères de l'enfer

Un de mes premiers chocs (et source d'angoisse par la même occasion) fût de constater que il y a pas mal de chiens qui se sont évadés par une faille de l'enfer et ont trouvé refuge à bucarest. Ils se baladent nonchalamment un peu partout dès qu'on s'éloignent du centre. Dans le routard, ils disent que tu as juste le temps de courir jusqu'à l'hôpital pour te faire exorciser de la rage. J'avais déjà peur des chiens au naturel, parfait !

Dans ma chambre, je laisse tout le temps la fenêtre ouverte. Cela donne que je me croirais à liège (on a des voisins super lourd qui ont des chiens, enfin les petits trucs à vieille là, qui hurlent à longueur de journées). Les nuits ça hurlent aussi pas mal et on peut les voir roder à l'affût de chair humaine.

Enfin, maintenant je suis un peu plus habitué et disons que la journée c'est ok. L'autre jour je rentrais vers une heure du mat à pied de chez mon pote belge (1/4 d'heure de marche) et j'avoue que je restais encore dans la lumière de la route. Faut dire qu'il en a qui ont vraiment des gueules patibulaires . Je vais essayer de foutre des photos mais jusqu'à présent j'ai pas osé leur foutre un flash dans la gueule.

Il ne fait pas bon sentir la saucisse à bucarest...

Je sais pas le nom

On pourrait croire à des mini-pains au chocolat mais non c'est assez salé et je pense qu'a l'intérieur ca a dû être végétal dans une vie antérieure. Pas mauvais.

waïkiki

Incroyable ! J'ai peut-être trouvé le dernier endroit au monde ou on trouve encore des fringues LC. Waïkiki ! Si si, souvenez cette marque issue des années 80 avec un gorille 'fun'.

mon beau bureau à l'awex bucarest

finalement je vais venir bosser dans les locaux de l'awex. C'est assez confortable et y a la clim !!!
Puis les gens (le peu qu'il en ait en cette période de vacances) sont sympa.

Ambiance décontratée dans le bureau de xavier ho yeah

Délégation Wallonie-bruxelles représente !

La Motoare

Alors là, en ces temps de grosses chaleurs, c'est un vrai paradis. Au dessus du théâtre national (immense, comme tout les bâtiments ici), ils ont eu la bonne idée d'aménager tout le toit de ce dernier en immense terrasse. Et le toit, il est grand croyez moi ! Ce qui fait qu'il y a des centaines de tables en bois massif en plein air doucement bercées par une douce brise d'altitude, de la musique pas assez forte que pour ne plus s'entendre parler et les bières désservies par les 3-4 bars. Croyez moi sur parole, là au-dessus, on pourrait se croire en espagne ...

Le petit théatre

Une des terrasses

Dana (sans sa tribu), Jean-Bat & ma bière
(Remarquez au passage la classe roumaine lors de débats amoureux)

Ca donne ça l'aprem avant le début des hostilités

Trekking en montagnes ou ma nuit avec les ours (1er WE)

Jeudi vendredi rien de bien spécial, internet capote suite à l'orage violent de mercredi, internet est de nouveau suspendu. Je tourne en rond dans l'appartement en essayant de préparer au max le retour de la connexion. Comptabilité, budget, rapport d'activités, etc...

Vendredi ma décision est prise, je pars avec Nona et Ovidiu en camping/trekking dans la montagne roumaine. Premier souci, l'équipement. J'ai pas de chaussures, pas de bouffe, pas de sac, pas de vêtements. hum... Ovidiu me prête un polar. Je prend mon sac de pc portable (super) et on va acheter de la bouffe au marché (pas de viandes car les animaux la sente à distance) ainsi qu'une paire de basket bon marché (15€).

Le marché ( oui un marché quoi...)

Moué, je suis quand même pas super équipé... On pars avec nos sacs en taxi puis métro jusque chez la soeur de Ovidiu et son copain (le chauffeur). Au passage j'hérite d'un vrai sac de trekking bien que trop petit avec des lannières qui font mal, mais c'ets déjà mieux que mon sac de pc.

Fan de tétris : 6 sacs et 5 personnes dans une voiture

Route et logement chez le 6ème membres de la cordée à fosciani, près de Buzeau (zavez qu'à chercher sur une carte). Le lendemain on commence le périple à 11.00 depuis une cascade à une heure de là.

La dite cascade


Ovidiu & Nona (mes logeurs)


C'est carte postale dès le départ en fait

Donc ca commence soft, un beau chemin et tout

"Toi aimer vivre ? toi pas passer !"

Un des nombreux panneaux nous avertissant que y a des animaux carnivores pas forcément gentils dans la réserve. Plus loin, ce sera pour marquer l'accès interdit que nous enprunterons bien sûr, ce sera aussi le dernier signe de civilisation. Vous reconnaitrez mes frères ours, présents en nombres (et aussi les plus dangereux), mes confrères linx et les bon vieux loups sauvages. Ceci explique que nous n'avons pas pris de viande avec nous et qu'il s'agira d'être prudent. Vous imaginez que ma motivation à passer deux jours la dedans n'a pas flanché du tout en voyant ça ! Mes jambes n'ont pas tremblés et c'est dans un rire tonitruant avec un torse bombé que je franchissais d'un pas volontaire la barrière du danger. (mais oui...)

Fini de rire, ça commence à grimper dans la rocasse. Ca ne fera qu'empirer...

Bien qu'on voit la lumière au bout du tunnel, il n'en est rien. Il symbolise très exactement la porte de l'enfer et le début de la souffrance.

Une des assez nombreuses et pénibles traversées de rivières. Vu qu'on longe le lit, c'est souvent la même en plus. Le plus lourd, c'est de devoir enlever ses chaussures 3 fois dans la demi-heure et de se geler les pieds. Enfin, ça soulage les cloques.

Je sais pas si ça se voit, mais je vous garanti que c'est de la grimpette de compet'

Mais ça vaut la peine !

nice, isn't it ? et c'est que le début

La petite cabane dans la prairie. On ne le sait pas encore mais on va y passer la nuit !

Bon j'en reste la pour le moment car j'ai autre chose à faire.
A venir : on se paume, traces d'ours, bivouak et nuit blanche, on repart, ascension d'une montagne, descente et retour.